Accueil » Mercredis Connectés » Comment le digital permet-il de prendre soin de nos aînés ? | Saison 1 Épisode 26

Bonsoir Rodrigue et bonsoir à vous qui nous écoutez sur votre poste de radio, sur le site rci.fm, l’application RCI ou qui nous regardez en Facebook Live sur la page RCI Martinique.

 

Bienvenue dans Les mercredis connectés, votre émission dédiée à l’actu du numérique et des tendances tech, que je co-anime avec Manuel Mondésir, directeur d’awitec bonsoir Manuel, 

La Martinique est une terre de longévité. Notre île détient d’ailleurs le label « Blue Zone ».
C’est le 5ème territoire au monde à décrocher ce titre réservé aux sites qui présentent une concentration exceptionnelle de centenaires.
La prise en charge de nos séniors, qu’ils soient en forme et dynamiques ou personnes âgées dépendantes est un enjeu de société.

C’est aussi une vraie  opportunité business : la Silver économie , comme on l’appelle, a le vent en poupe. Quelle part y prend le numérique ?

Comment les outils digitaux peuvent-ils aider à prendre soin de nos aînés ? On en parle ce soir Manuel avec nos invités :

En effet Katleen… avec nous en studio  : 

  • Dominique FELVIA, fondatrice d’Happy Silvers et de Ti Gran Moun TV
  • Aurélie FONROSE, responsable Grands comptes au Comptoir Médical
  • Francette GUILLAUME, fondatrice de Demande à Lisa
  • Marlène JOUGON, fondatrice de MJGN Silver & Co

Les mercredis connectés saison 1 épisode 27, c’est parti ! 

Durant l’émission nous avons traité les thématiques suivantes :

 

Nous le disions, la Martinique est une terre de longévité. Parmi ces seniors, certains sont en pleine forme et motivé pour s’occuper et faire plein d’activités. Nous allons voir que le digital peut être une réponse à leurs envies.

Dans cette première section de notre émission Dominique FELVIA, nous partage à l’antenne le champs d’action de ses 2 structures “Happy Silvers” et “Ti Gran Moun TV”.

Dominique FELVIA Bonsoir, Bonsoir Katleen, Bonsoir Manuel et bonsoir aux auditeurs. 

Pouvez-vous succinctement nous présenter vos deux activités “Happy Silvers” et “Ti Gran Moun TV” ? 

Alors Happy Silvers est un site internet au départ que j’ai créé à peu près il y a une douzaine d’années.

C’est un site d’informations, de conseils, de bons plans et en plus de cela, je propose aussi des ateliers autour du digital, mais aussi bien d’autres activités. 

Ti Gran Moun TV, en fait, c’est un atelier que nous proposons et qui est tournée vers je dirais, la création de reportage tourné et animée par des seniors.

Nos aînés sont de plus en plus nombreux. On imagine que certains sont très connectés et d’autres peuvent se sentir un peu dépassés par cette accélération vers le tout digital. Qu’en est-il ? Avez-vous des données à nous partager ?

Tout à fait en fait, de manière générale, ce que je dois dire, c’est que c’est vrai qu’aujourd’hui la situation a évolué par rapport à peu près à il y a une dizaine d’années. 

Mais on a quand même, je dirais, deux types de public. 

On va dire les seniors et les futurs seniors aussi. 

C’est-à-dire que pendant leur activité professionnelle, ils ont eu l’occasion d’utiliser Le digital etc.

Et c’est vrai que quand ils arriveront à la retraite, alors pour moi, un senior, c’est à partir de 50 ans et bien finalement, ce seront des “digital senior”. 

Et en dehors de cela, on a aussi des seniors qui ont beaucoup plus de difficultés. 

C’est pourquoi on parle de l’illectronisme, c’est-à-dire qu’ils sont loin du digital et qui confie en général à leurs enfants petits-enfants ou à leur entourage le fait d’aller sur internet et là, c’est à peu près, je dirais que c’est à partir de 75 ans.

C’est vrai que là, il y a un “gap” enfin un creux, je dirais, entre les seniors connectés et les seniors qui ont vraiment beaucoup de mal avec la dématérialisation en fait.

Alors revenons sur Happy Silvers, que viennent chercher les seniors qui se connectent sur votre site ? À quels besoins, à quelles demandes répond ce site web ?

Dès le départ, en fait, j’ai voulu parier, je dirais, sur le digital, à l’heure où il y a à peu près une douzaine d’années où on me disait mais pourquoi tu crées un site Internet. 

Mais non créé plutôt un magazine papier… Donc, en fait, j’ai voulu rassembler dans un seul lieu, les informations sur la retraite, les loisirs, enfin un certain nombre de choses qui intéressent les seniors.

Donc voilà, c’était ça mon objectif. 

Vous le disiez “Happy Silvers”, c’est aussi une boutique en ligne d’activités pour les séniors. Quels sont les ateliers qui ont le plus de succès ? Est-il réellement possible quand on ne connaît rien au numérique de se former quand on est sénior ? 

Oui, en fait moi, j’ai toujours habitude de dire que les seniors finalement ils ont connu le téléphone à touche, le minitel…

Il n’y a aucune raison, je dirais pour qu’ils ne puissent pas se former au digital.

La difficulté qu’ils rencontrent, c’est en fait qu’ils ont peur de l’outil.

Ils ont peur de faire des bêtises à limite que l’ordinateur ou la tablette explosent. 

Donc on essaie de démystifier ça, de dire mais non, il n’y a aucune raison. 

Vous pourrez toujours revenir en arrière. Et qui plus est, en fait, il y a aussi des sites qui ont des problèmes, je dirais qui ont des bugs.

Donc si tu as des difficultés, ce n’est pas parce que toi tu n’arrives pas à utiliser le matériel en fait. Mais parce que parfois, il peut y avoir des problèmes sur internet. 

Du coup, en plus de ces ateliers au numérique, est-ce qu’il y a des ateliers qui ont des succès ? Parce que vous ne faites pas que des ateliers numériques.

Alors bon, alors on a des choses plus classiques, on propose des vacances avec des ateliers numériques. 

D’ailleurs, c’est un moment de pause, on a aussi, ça c’est nouveau depuis un an et demi, comme je disais tout à l’heure, créer une chaîne YouTube animée et créé par des seniors.

Voilà, en dehors de cela, on propose des ateliers autour des jeux vidéo. 

Pareil, toujours dans l’objectif de dire que rien n’est impossible. 

Donc initie je dirais les seniors à l’utilisation des jeux vidéo, que ce soit en ligne mais aussi avec des ateliers plus classiques autour de la conduite automobile et puis bien d’autres comme les démarches.

Effectivement les démarches administratives, alors c’est vrai que depuis l’arrivée de la pandémie, c’est devenu le sujet avec un grand P et vraiment enfin bon, c’était déjà une préoccupation parce que c’est vrai qu’en France, on dématérialise de plus en plus les démarches administratives.

Mais aujourd’hui, c’est devenu essentiel alors pour cela, nous faisons des ateliers assez courts. C’est ce qu’on a décidé de faire, pas des ateliers sur une très longue durée afin que finalement, les seniors puissent, à la limite, revenir nous poser des questions. 

Et te voilà quoi. Voilà un petit peu comment on fonctionne.

Comment est né le projet “Ti Gran Moun TV” ? Avez-vous déjà fait un bilan de cette initiative ? Est-il possible pour des seniors qui nous écoutent de rejoindre cette initiative ?

Alors le projet est né dans l’esprit que rien n’est fermé et qu’il est tout à fait possible, quand on est senior, de prendre son téléphone de faire des vidéos, de les monter et de les animer et de faire des interviews en tant que journaliste, entre guillemets seniors donc c’est ça l’idée de Ti Gran Moun TV, donc on a à peu près 65 émissions déjà sur notre chaîne. 

Bon on n’est pas encore très connu et donc c’est venu.

Nous sommes à la fois sur YouTube, sur Facebook, sur Instagram, mais encore sur TikTok mais ça va venir.

Et puis le projet, pour Ti Gran Moun TV puisqu’on a formé, je dirais, des premières personnes, des premiers seniors sur Sainte Marie et le Saint-esprit; c’est maintenant de créer un magazine intergénérationnel qui va être diffusé à partir de la rentrée, qui va s’appeler Inter Mag et ce sera une émission qui sera de 26 minutes animée par un senior et un jeune. 

Voilà sur des thématiques de société, donc c’est ça l’étape suivante, de Ti Gran Moun TV.

Alors est-ce qu’il est possible pour des seniors qui nous écoutent de participer à cette émission télé ?

Comment faire ?

Eh bien ils m’appellent au 06 96 50 00 20.

Et c’est vrai qu’on va redémarrer des ateliers pour former de nouveaux “Ti Gran Moun TV” 

Et puis ceux qui sont déjà formés, c’est avec eux qu’on va faire ce magazine.

Dans cette seconde partie Aurélie FONROSE va nous dévoiler quels sont les dispositifs qui sont mis en place aujourd’hui pour aider les seniors malades ou qui sont en perte d’autonomie.

Alors, parmi les seniors, il y a aussi ceux qui ne peuvent pas être aussi actifs, animer des émissions de télé, faire des activités parce qu’ils ne sont plus autonomes ou tout simplement qu’ils sont malades. 

Quelles solutions le numérique peut apporter dans ces cas-là ? 

Aurélie FONROSE bonsoir vous allez nous aider à répondre à cette question.

Vous êtes la responsable Grands comptes au Comptoir Médical qui fait partie du pôle santé du groupe Pierre Marie Joseph.

Pouvez-vous nous présenter les structures qui font partie du pôle santé de ce groupe ?

Alors bonsoir Katleen, bonsoir Manuel et bonsoir aux éditeurs, donc RCI donc en fait il y a 3 entreprises qui composent le pôle santé de ce groupe, donc le comptoir médical dont je fais partie, donc qui concerne tout ce qui est dispositif médical.

La société Vivra Dom Services, donc pour tout ce qui est services à la personne et la société Antel présence pour la partie télé assistance. 

Justement, c’est intéressant ce que vous dites, il y a certains des aînés qui font le choix de vivre à domicile. 

Dans ce cas, la téléassistance ou la télésurveillance peuvent être des solutions pour amener de la quiétude aux familles.

Certains de nos aînés font le choix de vivre à domicile.
Dans ce cas, la téléassistance ou la télésurveillance peuvent être des solutions pour amener de la quiétude aux familles et de l’indépendance aux séniors.
Antel Présence est la structure du pôle santé de GMPJ qui propose ces services. En quoi cela consiste ? Est-ce déjà très répandu en Martinique ?

Alors on parlera surtout de télé assistance, en quoi ça consiste, alors en règle générale, la téléassistance, c’est un dispositif en fait qui permet aux personnes isolées, donc en perte d’autonomie ou dépendantes. C’est un système avec une alarme, donc soit un bracelet soit autour du cou qui permet en cas d’activation de faire appel à un opérateur donc qui est en ligne 24h/24.

Cette personne peut donc venir en aide à la personne isolée qui a fait appel à ce dispositif. 

Donc ça peut être soit en cas de chute, soit en cas de problème ou alors parfois simplement quand l’isolement devient trop important.

Quand cette personne a juste envie de discuter, d’avoir quelqu’un en ligne, il est possible également de faire appel à ce dispositif. 

Et en termes justement de succès, vous trouvez que c’est déjà très bien répandu en Martinique ?

Ça se répand de plus en plus en Martinique, en tout cas, ça correspond vraiment à une demande de la population des familles.

Pourquoi ? Parce que très souvent, les personnes âgées aujourd’hui en perte d’autonomie. Elles peuvent être isolées également. 

Donc quand la famille ne peut pas être présente au moment T, il y a toujours cette possibilité de faire appel à ce service ce signal d’alarme qui permet donc d’avoir un correspondant. 

Donc qui va soit alerter les secours soit alerter un membre de la famille ou alors, comme je vous le disais tout à l’heure, juste avoir quelques instants de discussion avec cette personne. 

Autour des séniors malades, il y a souvent toute une équipe avec les médecins, les kinés, les aidants, … Votre groupe est en train de lancer un nouveau service intitulé E4MAD, qui doit notamment permettre de faciliter la coordination et la communication entre toutes ces personnes. Pouvez-vous nous présenter les grandes lignes de ce nouveau service ?

Tout à fait, alors E4MAD, bon ça a l’air un peu compliqué comme ça, mais MAD pour Maintien Au Domicile qui est une application digitale, donc 100% sécurisée qui permet effectivement d’améliorer la coordination des soins pour le patient où on dira pour la personne âgée dépendante ou en perte d’autonomie.

Donc en effet, comme vous l’avez indiqué, il y a beaucoup d’acteurs qui gravitent autour de ces personnes, donc ça peut être soit la famille ou alors quand la famille n’est pas présente, il peut y avoir un aidant ou alors un tuteur ou parmi le personnel soignant, on a l’infirmier, le kiné, l’ergothérapeute, le médecin traitant est très souvent il n’y a pas de communication simplifiée entre tous ces acteurs.

Donc en quoi consiste cette application digitale ?
Alors, Il s’agit de la création d’un compte internet sur lequel chacun de ces acteurs verront au moment T, toutes les prestations qui sont en cours pour la personne en question.

Un exemple très concret alors il peut y avoir par exemple une infirmière au domicile du patient qui va préconiser tel dispositif médical, d’accord, de s’équiper d’un tel dispositif au moment T, tout de suite, toutes les personnes, tous les acteurs autour auront l’information que ce dispositif est préconisé pour le patient.

Ils sauront si le dispositif a été livré ou pas, s’il est en cours de livraison.

Au moins le kiné l’ergo sauront de quoi il s’agit également, ça évite donc tout ce qui est doublon, de demandes mais également de rupture au niveau de la prise en charge du patient.

Pareil, le médecin traitant également, reçoit toutes les informations dans les dispositifs qui sont soumis et la famille également.

Ce nouveau service est-il déjà commercialisé ? Qu’est-ce que cela signifie en termes de coûts pour les familles ? 

Alors le dispositif n’est pas encore opérationnel. Il est en cours de mise en place, donc il le sera vers juin juillet, dans pas très longtemps.

Et en termes de coût, eh bien ça représente 0 euros pour la famille.

C’est un système, c’est un service en fait qui est mise à disposition de manière totalement gratuite. Justement, c’est un service que propose le pôle santé du groupe, mais qui est entièrement gratuit pour tous les acteurs en tout cas qui feront partie du système.

Chacun en fait aura un compte de créer, si le patient, par exemple, fait partie de sa liste de patient, il aura toutes les informations transmises par rapport à tous les dispositifs qui sont préconisées pour cette personne. 

Donc, il n’y a aucun coût pour tous les acteurs en question.

Et tous les acteurs de cette chaîne que vous avez, j’imagine dû approcher, démarcher, convaincre de pouvoir eux-mêmes, rendre compte sur l’application et finalement après chaque intervention ils sont réceptifs à ce type de dispositif ?

Alors bien sûr, tous les acteurs qui sont concernés pour l’instant ce sont nos propres clients, nos clients présents actuellement.

Eh bien par exemple pour les clients au domicile concernant la personne âgée, donc le plus souvent la personne qui aura le compte créé sur l’application sera soit l’aidant, soit un membre de la famille soit le tuteur puisqu’en général les personnes n’ont pas l’autonomie pour pouvoir utiliser directement l’application.

Les professionnels de santé qui sont également nos clients nous les faisons entrer dans la boucle des médecins traitants.

Une fois qu’ils y sont, ils font entrer leurs propres patients parce que tout le monde y voit l’intérêt en fait de cette application. 

Donc c’est pour ça que ça se fait petit à petit avec les clients qui font déjà partie de notre clientèle.

On reste dans les services 100% digitalisés avec vous Francette GUILLAUME,  fondatrice de la structure “Demande à Lisa”. 

Pouvez-vous nous la présenter en quelques mots ? 

Bonsoir Katleen, Bonsoir Manuel, Bonsoir aux auditeurs effectivement, donc je suis la fondatrice de l’entreprise Lisa et plus communément connu sous le nom demanda Lisa. Donc nous avons une application mobile qui permet justement de réserver des services en ligne, donc aussi bien pour les particuliers actifs que pour les seniors. 

Et comment est né ce projet “Demande à Lisa” ?

En fait, depuis 2006, j’avais déjà une association de services à la personne et en 2011deux j’ai voulu la digitaliser.

Sauf qu’en 2011, la Martinique n’était pas connectée. Donc j’ai perdu du temps, en 2017 je suis revenu, toujours pas. Et quand j’ai vu le covid arriver, eh bien je me suis dit que c’était maintenant ou jamais. Et du coup, euh, j’ai lancé l’application avec le covid. 

Même si vous n’êtes pas exclusivement focalisée sur les séniors, ils font partie de vos clients. Que constatez-vous ? Sont-ils autonomes pour réserver vos services ou est-ce que ce sont plutôt les aidants, les familles, qui utilisent votre plateforme au bénéfice de leurs aînés ? 

Nous avons tous les cas de figure. Effectivement, nous avons donc les seniors qui sont encore actifs et qui peuvent réserver eux-mêmes.

Et puis vous avez donc les aidants donc souvent ce sont des particuliers qui travaillent, qui ont des postes à responsabilité, qui ne peuvent pas tout gérer. 

Donc nous venons en renfort pour les aider dans les missions à accomplir chez leurs parents. 

Et puis il y a également donc les enfants, qui sont hors du département et qui ont besoin d’une aide pour les parents.

Donc tout ce petit monde peut se connecter et faire des réservations.

 

Parmi les services que vous proposez, lesquels sont les plus demandés par les séniors ?

A combien cela revient de faire appel à “Demande à Lisa” ? 

Alors les services les plus demandés sont essentiellement le ménage d’accord, la préparation des repas, la livraison de courses. 

Donc effectivement bon, il faut compter une fourchette de 22 euros cinquante de l’heure jusqu’à 35 euros pour la livraison de courses. 

Mais à savoir qu’aujourd’hui les clients peuvent bénéficier de l’avance immédiate du crédit d’impôt, ce qui fait qu’ils n’ont plus avancé les sous et déduire des impôts l’année suivante mais maintenant il ne pait plus que la moitié de la facture.

Voilà donc ça soulage énormément.

Et est-ce que vous avez vu au fil des années, le nombre d’utilisateurs de votre solution évolue et augmenter ? Est-ce qu’il y a de plus en plus de personnes qui utilisent vos services ? 

Tout à fait, alors ça a tellement augmenté que nous sommes obligés de mettre des clients sur liste d’attente.

Donc le digital était très attendu et aujourd’hui, nous nous retrouvons dans des situations où il nous manque de la main-d’œuvre, donc nous recherchons du personnel quotidiennement et également.

Nous avons la possibilité de recruter des seniors qui peuvent encore faire certaines activités. C’est vrai que ces services d’aide à la personne, y compris aux personnes âgées, ce sont des secteurs en tension vraiment sur le marché de l’emploi effectivement.

Dans cette dernière partie de notre échange, Marlène JOUGON évoque la spécificité de sa structure sur le marché de la Silver économie.

Alors on se rend compte à l’augmentation du nombre de seniors en Martinique que ce milieu est source d’opportunités pour les entreprises on le démontre depuis le début de cette émission, cette fameuse silver économie qui attire de plus en plus d’entrepreneurs. 

Marlène JOUGON, bonsoir. Vous venez de fonder MGJN Silver & Co, une agence de Silver Marketing. Pouvez-vous nous la présenter en quelques mots ?

MJGN Silver & Co est en fait une agence de communication 100% senior c’est-à-dire que je vais accompagner les marques, les porteurs de projets, les acteurs qui travaillent déjà dans la silver économie, à avoir une communication adaptée aux seniors.

Donc euh, qu’est-ce que ça veut dire en fait, c’est qu’on ne parle pas de la même manière aux jeunes qu’aux seniors.

Il faut savoir que les seniors, ce sont des consommateurs très averti, enfin aguerris. 

Ce sont des consommateurs qui viennent de la société de consommation des 30 glorieuses.

Aujourd’hui, on les appelle les “papi boomers” ils viennent de la génération des baby-boomer, donc il faut vraiment ne pas être trop agressif ou utiliser les bons mots, les bonnes couleurs ou même les bons outils pour vraiment s’adresser aux seniors. 

Et du coup, quelle méthodologie avez-vous mise en place ?

Qui est concerné ? Est-ce les grandes entreprises ? Les petites entreprises ?

Alors, c’est très général donc c’est vraiment celui qui a pour cible le senior.

Mais je cible déjà quand même les petites entreprises et les associations de services à la personne. Les EPHAD aussi, mais pas que, parce qu’en fait le marché des seniors, il touche tous les secteurs d’activité. 

Donc on a des acteurs qui se retrouvent dans l’automobile Aujourd’hui qui est-ce qui achète des voitures, des grosses voitures ce sont des seniors de 55 à 64 ans qui ont les moyens de payer ce genre de service. 

On a souvent tendance à réduire la silver économie à la dépendance, mais on a aussi le secteur d’activité de la nutrition.

On a les assurances, on a le patrimoine, donc c’est vraiment très large comme cible.

Mais l’idée, c’est vraiment de montrer donc à travers des ateliers où je vais vraiment mettre en situation les entrepreneurs ou les grandes entreprises ou les équipes marketing en fait des grandes entreprises avec ce que j’appelle des combinaisons de simulation de vieillissement.

Et pour vraiment qu’ils se mettent dans la peau du senior et qui puisse répondre au plus près de leurs besoins.

Alors soit créer de nouveaux produits, puisque c’est un marché, en forte expansion. 

Donc il y a de quoi faire dans tous les secteurs d’activité ou soit vraiment adapter les produits qu’ils ont aujourd’hui au vieillissement, aux pathologies puisque quand on vieillit, l’essence, la vue, l’ouïe, le toucher, donc tout ça a évolué.

Du coup, Il faut penser à l’utilisation que feront les seniors (notamment touchés par des pathologies) du produit qu’on propose.

 

Alors vous êtes une jeune agence, quels sont les premiers retours ? 

Eh bien je n’ai que des retours positifs.
On me dit que c’est une bonne idée, il y a du marketing assez classique, mais du marketing ciblé senior en Martinique. 

En fait, sur l’île il n’y a pas encore d’agence spécialisée en marketing senior, donc il y en a en France évidemment. Mais euh, c’est vrai que ça surprend toujours, mais finalement on se dit que c’est une bonne idée parce qu’en fait on a tendance à faire des produits pour les jeunes qui sont connectés, communiquer sur Instagram…

Mais de plus en plus de seniors sont connectés, la crise du covid a aussi accéléré le fait que les seniors aient des supports électroniques, donc des ordinateurs, des téléphones donc il faut vraiment prendre en compte cette partie de la population, qui n’est pas juste une tranche de cible.

Donc, il faut savoir parler aux bons seniors adresser le bon message avec le bon média.

 

Vous Aurélie FONROSE justement dans vos activités, est-ce que cette communication vers le public, vers la clientèle est importante ?

 

Est-ce que vous l’adaptez justement à ce public pour communiquer sur vos différents produits ?

Alors oui, tout à fait, effectivement comme elle le dit, la communication elle est différente quand on s’adresse aux seniors, aujourd’hui on passe beaucoup par le biais de Facebook pour certaines publications, donc un service de communication mais qui fait partie du groupe également puisqu’on a, profitons-en.

Donc effectivement la communication elle est particulière quand elle est ciblée vers ce type de public avec des éléments de langage particuliers. 

Effectivement, je ne suis pas une professionnelle dans la matière, mais quand moi-même je lis ces publications, je les trouve particulièrement adapté, en tout cas au public visé.

On arrive, au terme de cette émission, on se quitte ici et à mercredi prochain pour échanger sur de nouveaux sujets concernant les actus du digital et des tendances technologiques.

Dans cette dernière partie de notre échange, Marlène JOUGON évoque la spécificité de sa structure sur le marché de la Silver économie.

Alors on se rend compte à l’augmentation du nombre de seniors en Martinique que ce milieu est source d’opportunités pour les entreprises on le démontre depuis le début de cette émission, cette fameuse silver economie qui attire de plus en plus d’entrepreneurs. 

Marlène JOUGON, bonsoir. Vous venez de fonder MGJN Silver & Co, une agence de Silver Marketing. Pouvez-vous nous la présenter en quelques mots ?

MJGN Silver & Co est en fait une agence de communication 100% senior c’est-à-dire que je vais accompagner les marques, les porteurs de projets, les acteurs qui travaillent déjà dans la silver économie, à avoir une communication adaptée aux seniors.

Donc euh, qu’est-ce que ça veut dire en fait, c’est qu’on ne parle pas de la même manière aux jeunes qu’aux seniors.

Il faut savoir que les seniors, ce sont des consommateurs très averti, enfin aguerris. 

Ce sont des consommateurs qui viennent de la société de consommation des 30 glorieuses.

Aujourd’hui, on les appelle les “papi boomers”  ils viennent de la génération des baby boomer, donc il faut vraiment ne pas être trop agressif ou utiliser les bons mots, les bonnes couleurs ou même les bons outils pour vraiment s’adresser aux seniors. 

Et du coup, quelle méthodologie avez-vous mise en place ?

Qui est concerné ? Est-ce les grandes entreprises ? Les petites entreprises ?

Alors, c’est très général donc c’est vraiment celui qui a pour cible le senior.

Mais je cible déjà quand même les petites entreprises et les associations de services à la personne. Les EPHAD aussi, mais pas que, parce qu’en fait le marché des seniors, il touche tous les secteurs d’activité. 

Donc on a des acteurs qui se retrouvent dans l’automobile Aujourd’hui qui est-ce qui achète des voitures, des grosses voitures ce sont des seniors de 55 à 64 ans qui ont les moyens de payer ce genre de service. 

On a souvent tendance à réduire la silver économie à la dépendance, mais on a aussi le secteur d’activité de la nutrition.

On a les assurances, on a le patrimoine, donc c’est vraiment très large comme cible.

Mais l’idée, c’est vraiment de montrer donc à travers des ateliers où je vais vraiment mettre en situation les entrepreneurs ou les grandes entreprises ou les équipes marketing en fait des grandes entreprises avec ce que j’appelle des combinaisons de simulation de vieillissement.

Et pour vraiment qu’ils se mettent dans la peau du senior et qui puisse répondre au plus près de leur besoins.

Alors soit créer de nouveaux produits, puisque c’est un marché, en forte expansion. 

Donc il y a de quoi faire dans tous les secteurs d’activité ou soit vraiment adapter les produits qu’ils ont aujourd’hui au vieillissement, aux pathologies puisque quand on vieillit, l’essence, la vue, l’ouïe, le toucher, donc tout ça a évolue.

Du coup, Il faut penser à l’utilisation que feront les seniors (notamment touchés par des pathologies) du produit qu’on propose. 

Alors vous êtes une jeune agence, quels sont les premiers retours ? 

Eh bien je n’ai que des retours positifs.
On me dit que c’est une bonne idée, il y a du marketing assez classique, mais du marketing ciblé senior en Martinique. 

En fait, sur l’île il n’y a pas encore d’agence spécialisée en marketing senior, donc il y en a en France évidemment. Mais euh, c’est vrai que ça surprend toujours, mais finalement on se dit que c’est une bonne idée parce qu’en fait on a tendance à faire des produits pour les jeunes qui sont connectés, communiquer sur Instagram…

Mais de plus en plus de seniors sont connectés, la crise du covid a aussi accéléré le fait que les seniors aient des supports électroniques donc des ordinateurs, des téléphones donc il faut vraiment prendre en compte cette partie de la population, qui n’est pas juste une tranche de cible.

Donc, il faut savoir parler aux bons seniors adresser le bon message avec le bon média.

 

Vous Aurélie FONROSE justement dans vos activités, est-ce que cette communication vers le public, vers la clientèle est importante ?

 

Est-ce que vous l’adaptez justement à ce public pour communiquer sur vos différents produits ?

Alors oui, tout à fait, effectivement comme elle le dit, la communication elle est différentes quand on s’adresse aux seniors, aujourd’hui on passe beaucoup par le biais de Facebook pour certaines publications, donc un service de communication mais qui fait partie du groupe également puisqu’on a, profitons-en.

Donc effectivement la communication elle est particulière quand elle est ciblée vers ce type de public avec des éléments de langage particuliers. 

Effectivement, je ne suis pas une professionnelle dans la matière, mais quand moi-même je lis ces publications, je les trouve particulièrement adapté, en tout cas au public visé.

On arrive, au terme de cette émission, on se quitte ici et à mercredi prochain pour échanger sur de nouveaux sujets concernant les actus du digital et des tendances technologiques.

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