Le quotidien dans une agence digitale en Martinique

Bienvenue dans les mercredis connectés votre émission dédiée à l’actu du numérique et des tendances tech que je coanime avec Manuel Mondésir, directeur d’awitec.

Bonsoir Manuel, Bonsoir Katleen.

Mercredi dernier, en écho à la semaine des métiers du numérique organisée par le Pôle emploi, nous vous parlions des débouchés qu’offrent actuellement ces filières et de l’offre de formation qui ne cesse de s’étoffer, nous en parlerons encore ce soir.
Nous verrons aussi que l’écosystème digital englobe de nombreuses compétences et savoir-faire.

Ce soir, on vous propose un focus sur les agences digitales.
Leur mission : proposer des solutions techniques et créatives aux clients qui souhaitent investir les espaces digitaux : communication et publicités sur les réseaux sociaux, site internet , création de contenus vidéo, etc.

Ce sont de vrais métiers et derrière une story, un post Facebook ou une web série lancée par un annonceur, il y a plusieurs métiers et beaucoup de travail. C’est ce dont on parle ce soir avec nos invités : 

En effet Katleen… avec nous en studio  : 

  • Loïc PATRICE, Chef de projet Web dans l’agence de communication “La Cellule Digitale
  • Pauline GIRONDIN, UI/UX Designer et Responsable de l’agence “La Cellule Digitale”  
  • Jill Cavéry, Head of Social Media à l’agence BeeCee
  • Jonathan KIL-FLO, professeur référent numérique au Lycée Polyvalent Victor Anicet

Les mercredis connectés saison 1 épisode 18, c’est parti ! 

Au cours de l’émission nous avons traité les thématiques suivantes :

 

Immersion ce soir au cœur d’une agence digitale, elles ont fleuri ces dernières années pour répondre aux besoins de clients soucieux de développer leur visibilité sur le web et les réseaux sociaux.

La tâche n’est pas simple et fait appel à un panel de métiers différents. 

Dans cette première section Loïc Patrice partagera au micro de Katleen Bilas Coppet son quotidien en tant que chef de projet au sein de l’agence de communication “La Cellule Digitale”.

Loïc Patrice Bonsoir, votre agence a été élue agence digitale de l’année pour la zone Antilles Guyane lors de la 22 ème édition des “Creatives”, un concours qui récompense les meilleures créations publicitaires réalisées par les professionnels des outre-mer et de l’océan Indien.

Le concours, qui existe depuis 2001, on précise aussi que votre agence web fait partie du réseau Publidom et est basé en Martinique et en Guadeloupe.

 

Pouvez-vous présenter l’agence “La Cellule Digitale” ? Quels sont les services que vous proposez ? Pour quels types de clients ?

Alors la “Cellule Digitale” c’est le digital est une équipe de jeunes actifs qui est intégrée au sein de l’agence Havas. Suite à ça, la Cellule digitale a été créée depuis maintenant un an, et a été externalisée de « c’est direct » donc maintenant nous sommes une agence à part entière du groupe Publidom.

Donc nous menons des actions sur le digital. Nous réalisons donc des sites internet, des applications et tout ce qui est stratégie marketing. On agit sur plusieurs volets en fait qu’englobe le digital et dont l’UX et l’UI Design donc on en parlera tout à l’heure. 

Voilà alors sur le type de clients, qui fait appel à la Cellule Digitale ?

Aujourd’hui tout type de clients, une PME peut nous contacter pour faire par exemple, pour produire par exemple des visuels réseaux sociaux comme un grand client ou encore pour une campagne web. Enfin, on n’a pas vraiment de typologies de clients particuliers.

Loïc Patrice, j’ai envie qu’on s’intéresse un petit peu au métier justement de cette agence en entrant en plein de mots. Alors peut-être que justement, comme on a plusieurs experts, on va compléter au fur et à mesure de notre vocabulaire. 

Donc c’est quoi les différents métiers qu’on va trouver dans une agence digitale ?

Donc par exemple à la Cellule Digitale, mon travail consiste justement à coordonner le travail de l’équipe en interne et les clients, je suis chef de projet digital.

Alors dans mon équipe, on peut retrouver des UX & UI designers, on peut trouver des développeurs, des chefs de projet, des directeurs artistiques.

Donc voilà tout ce qui touche les métiers du digital. 

Concrètement, quand un client vous appelle pour une demande, comment cela se déroule ? Comment vont s’articuler les différents métiers présents au sein de l’agence autour de cette demande d’un client donné ?

Le client arrive avec un brief ou encore un cahier des charges pour réaliser par exemple un site internet, une application etc. 

Donc moi je prends son brief, sa demande et ensuite en interne on va concerter pour savoir quelles moyens on va mettre en place, quelles ressources on va utiliser pour donner une direction au projet.

Ensuite, il y a toute la production qui est mise en place derrière et enfin je fais la relation entre la production et le client.

Alors quand on voit, toutes ces compétences mobilisées pour une demande d’un client, ça doit coûter cher aux clients de faire appel à une agence digitale ?

Tout dépend de la demande, on n’a pas de minimum ni de maximum, mais tout dépend de la demande du client.

Comment devient-on chef de projet digital ? Quelles études avez-vous suivies ? Est-ce un poste qu’on occupe dès le début d’une carrière ?

Alors moi, mon parcours est un peu particulier parce que j’ai commencé dans l’informatique, donc j’ai baigné dans l’informatique depuis tout jeune, passionné de nouvelles technologies, de tout ce qui touche un peu au numérique. Et puis euh, je me suis dirigé naturellement vers le marketing, parce que c’est quelque chose qui m’interpellait depuis longtemps et j’ai voulu savoir comment ça se passait.

Et je dirais que les deux vont de pair finalement, parce que l’informatique nous permet aujourd’hui de toucher au digital, donc les outils techniques informatiques, donc ordinateurs, tablettes, nous donnent accès au site internet et aux applications qu’on utilise pour le marketing. Donc pour moi c’était vraiment naturel.

Ce n’était pas une carrière vraiment modelée mais je trouve qu’aujourd’hui, mon métier me plaît particulièrement, j’ai trouvé ma vocation, ma voix et tous les jours, j’apprends beaucoup de choses. 

On a souvent dit que la maturité digitale des entrepreneurs n’était pas encore très élevée chez nous, est-ce que vous le ressentez ? 

Est-ce que les demandes de vos clients sont de plus en plus pointues ?

Selon moi, selon mon expérience, je trouve qu’on a un peu reculé de ce flou médiatique. 

En fait, de ce flou autour du digital qui existait depuis maintenant une dizaine d’années en fait, où tout le monde avait peur du digital et mélangeait en fait peut-être, le digital et l’informatique.

Il y avait une espèce d’amalgame, mais je trouve qu’aujourd’hui ça a quand même reculé parce que ne serait-ce que ma mère à Whatsapp aujourd’hui, donc je trouve que c’est quelque chose de très positif et je trouve qu’on tend vers quelque chose de bien. 

On ne sera jamais au niveau des Etats Unis par exemple où peut-être toutes les formations sont digitalisées mais je trouve qu’en Martinique ça a bien progressé et je suis confiant pour l’avenir.

 

Dans cette seconde partie Jill Cavéry nous évoquera à l’antenne, les missions qu’elle occupe en tant que Head of Social media au sein de l’agence BeeCee.

Jill Cavéry, bonsoir, vous vous représentez l’agence digitale BeeCee, basée à Ducos, vous êtes Head of Social Media, vous allez nous expliquer ce que c’est.



Mais d’abord, pouvez-vous nous présenter l’agence Bee Cee ? 

Quels sont les services que vous proposez ? Pour quels types de clients ? 

Alors Bee Cee c’est une agence digitale, qui existe depuis pas mal d’années, on pourrait dire bientôt vingt ans d’ailleurs, c’est une agence qui s’organise, on va dire en 4 pôles, un pôle stratégique, un pôle de création visuelle, un pôle de développement web applications et puis un pôle social média justement, dont on parlera tout à l’heure.

Pour quel type de clients ? Pour tout type de clients, en réalité, un peu comme disait Loïc, C’est vrai qu’aujourd’hui, le digital peut servir à beaucoup de monde. 

Et donc n’importe qui pourrait venir avec une demande, que ce soit pour du social media, du site web, de l’application de la gestion d’écrans connectés.

On peut faire tout et n’importe quoi mais surtout ce qui est important c’est la partie stratégique, c’est de vraiment se poser et établir une stratégie.

Bee Cee c’est combien de collaborateurs ?

Bee Cee c’est 30 personnes avec presque on pourrait dire 30 expertises différentes pour justement répondre à toutes ces demandes.

Et à la Cellule Digitale, combien y a-t-il de collaborateur ?

Au sein de la Cellule Digitale il faut compter environ une dizaine de collaborateurs.

Mais on a la puissance du réseau Publidom qui nous donne accès à tous les services qui intègrent les autres agences.
Donc on est à peu près une cinquantaine de collaborateurs.

Alors, Jill Cavéry vous êtes aujourd’hui Head of Social Media.

 

On entend aussi parler des community manager, social media manager, pouvez-vous nous aider un petit peu à comprendre ?

Le community manager c’est celui qui est vraiment en lien direct avec la communauté. 

D’où le mot “community” et qui va s’intéresser à la communauté dans son ensemble et à son animation, il va gérer les réseaux sociaux.
On va, on va dire que c’est un peu la porte d’entrée.

Ensuite, on va avoir le social media manager qui a un peu plus d’autonomie et une vision plus globale sur la marque et sur tous les réseaux de la marque. Aujourd’hui, on aime bien aussi utiliser le terme médias sociaux parce que ce ne sont pas que des réseaux sociaux. On pourrait penser à tous les réseaux qui sont émergents, que ce soit TikTok ou Switch des plates-formes de streaming ou l’ancêtre le blog, mais qui existe encore et qui est encore très important aujourd’hui.

Le social media manager. Voilà, il va plutôt avoir une vision globale et surtout s’assurer qu’il y a une cohérence dans tout ça. Et c’est là qu’entre en jeu le head of social media qui lui devra réellement apporter son analyse sur les tendances du marché, les tendances du domaine social media dans sa globalité.

Et puis il va aussi s’intéresser à chaque marque et à ses concurrents et alors très rapidement. 

En résumé, à quoi ressemble votre quotidien au sein de votre agence ?
Est-ce que vous aimez ce que vous faites ?

Il y a une bonne ambiance, il faut le savoir, on s’amuse parce qu’on aime ce qu’on fait.

C’est aussi ça, ce n’est pas juste que c’est drôle d’être sur les réseaux. On n’est pas forcément en train de scroller toute la journée. Je sais, on a beaucoup de préjugés là-dessus, mais en réalité c’est très intéressant de pouvoir analyser, ce qui fonctionne, ce qui fonctionne moins, les tendances qui vont fonctionner dans le monde et peut-être pas sur nos marchés aux Antilles Guyane.

C’est intéressant aussi de voir que ce qui va fonctionner pour un concurrent n’a pas fonctionné pour une marque. 

Nous, on a le quotidien, ce n’est pas une routine en fait. 

Avant, vous étiez Account Manager, c’est aussi un métier pivot dans une agence digitale, expliquez-nous ce que c’est ?

C’est vrai que c’est juste un autre terme, ça ressemble énormément à ce qu’a présenté Loïc tout à l’heure, c’est-à-dire le chef de projet, à faire le lien entre le client et l’équipe de production en interne. 

Alors parlons de votre formation pour faire ce que vous faites.

Est-ce que vous avez suivi des études particulières et si oui, lesquelles ?
Et puis est ce que vous auriez des conseils à donner à ceux qui nous écoutent, celles et ceux qui nous écoutent et qui aimerait faire la même chose que vous ?

Alors pour les études, malheureusement pareil que Loïc PATRICE je n’ai pas vraiment commencé comme ça.

J’ai commencé en journalisme, j’aurais pu être Kathleen aujourd’hui.
J’ai toujours un très grand amour pour le journalisme. 

Mais c’est vrai que pareil un peu, naturellement, je me suis dirigée vers le marketing, vers les stratégies social media, les stratégies web de façon globale.

Alors dans un premier temps, je suis aussi passé par la case communication globale puisque je pense que c’est important de savoir un peu tout ce qui se passe dans ce milieu, que ce soit au niveau du print, de l’affichage, de tout en réalité.

Donc j’ai fait une licence de communication pardon, suivie d’un master en digital full digital.

Et en réalité, pour moi, ce qui est important c’est l’expérience.
Et ce qui m’a vraiment aidé dans mon parcours, à partir du moment où j’ai choisi la communication, c’était de chercher des alternances. Et ça, pour moi, c’est la meilleure école.

C’est vraiment de rentrer dans des agences et dans des pôles de communication qui ont cette expertise qui peuvent nous apprendre.
Donc euh donc, et c’est vrai que beaucoup des formations digitales sont en alternance. 

Puis, dans cette troisième partie, Pauline Girondin se confiera au micro de Manuel MONDÉSIR sur les particularités de l’UX & l’UI design ainsi qu’au sujet de sa casquette de responsable d’agence.

On en parlait la semaine dernière. Il y a une autre compétence vitale dans une agence digitale et je pense que vous ne me contredirez pas, c’est celle qui tourne autour de l’UX et l’UI design on a en ligne avec nous Pauline Girondin.

Bonsoir, merci beaucoup Pauline de nous répondre ce soir vous êtes responsable de la Cellule Digital ? On parlait à l’instant de cette agence et vous êtes de formation UX & UI Designer. 

Alors déjà ce que vous pouvez nous expliquer de manière simplifiée ce que signifient ces termes UX et UI ?

En gros, c’est la contraction de user expériences design.

Donc en fait, c’est le design d’expérience utilisateur. En gros, ça, c’est une méthode de conception qui va être centrée sur l’utilisateur. L’objectif, ça va être vraiment de comprendre les besoins et les freins des utilisateurs soient dans le digital ou pas d’ailleurs et de proposer des expériences qui soient le plus optimal possible.

Donc ça c’est vraiment le design d’expérience, l’UX design.

Ensuite on a l’UI design, donc user interface, en gros, c’est du design d’interface.
Donc là ça va se rapprocher à ce qu’on appelait avant le web design. 

Vraiment là, on va intégrer tout ce qui va être graphisme, univers visuel etc.

Finalement ce sont des métiers qui se complètent et qui sont souvent confondus, mais ce qu’il faut savoir, c’est qu’en fait l’UI design est une composante de l’UX design.

 

Alors vous êtes aujourd’hui la responsable de l’agence mais quelqu’un qui est UI ou UX designer au sein d’une agence, c’est quoi son quotidien ?

Comment il interagit avec les autres métiers ?

Alors je pense que l’UI designer va avoir un rôle tout au long du projet, enfin au sein de l’agence puisqu’il y a tout un travail de recherche et de compréhension des utilisateurs qui est fait en amont, de façon à proposer le bon système de son site internet, une application, les bonnes fonctionnalités, la bonne navigation.

Il va avoir un rôle aussi tout au long de la production technique, il va interagir avec les chefs de projet, mais aussi les développeurs. 

Et puis euh, il va aussi avoir un rôle une fois que le système est en place et son rôle, ça va être de tester le système, de s’assurer qu’effectivement ce qu’on a produit répond bien aux attentes.

Oui, alors c’est vrai que c’est une position un peu sensible dans la chaîne de valeur, parce que c’est sur vos épaules que repose le fait que le client soit content, que ça soit beau, que ça marche bien. Que l’utilisateur soit satisfait, qu’ils aient de bons retours d’expérience.

Mais j’imagine que souvent voilà, c’est sur vous que repose cette offre-là ?

Oui, en vérité, en vérité, toute l’équipe va avoir un vrai rôle à jouer puisque pour le coup, c’est vraiment un partenariat.

C’est un travail d’équipe et j’ai même envie de dire que bien souvent le client lui-même a son rôle à jouer, les utilisateurs ont leur rôle à jouer. L’UX designer son rôle c’est vraiment la recherche, la compréhension, c’est on va dire concevoir un petit peu le système mais en vérité le travail repose sur l’épaule de toute la chaîne.

 

Quelles sont les compétences requises pour être UX ou UI designer ? 

Et puis quelle formation pour y arriver ?

Je pense que déjà, il faut faire preuve d’une grande, grande curiosité, de beaucoup d’empathie pour se mettre à la place de ceux qui vont utiliser les sites internet, les applications, pour comprendre un petit peu leurs attentes.

De l’humilité aussi, parce que ça arrive, qu’on se trompe, qu’on pense savoir ce qu’ils veulent et finalement. Si on prend le temps de discuter avec eux, de faire des interviews, de faire des tests, on se rend compte que finalement, nous ne sommes pas les utilisateurs. Donc c’est important ce travail de recherche et de test utilisateur.

Et puis et puis bien sûr de la créativité et l’envie d’innover. 

Voilà, et puis de l’empathie, beaucoup d’empathie. 

Après, en termes de formation, alors c’est un domaine que j’ai envie de dire alors je vais le dire comme je le pense, qui est très à la mode. Donc c’est vrai qu’il y a de plus en plus de formations qui proposent de devenir UX designer, ce qui est une bonne chose.

Donc il y a plusieurs possibilités, il y a des écoles qui sont spécialisées dans le digital, mais on peut passer aussi par une école d’art. Enfin, il y a pas mal de possibilités.

En ce qui me concerne, effectivement j’ai étudié le graphisme et après je me suis spécialisée sur le digital avec l’envie de mieux comprendre ce métier, donc là pour le coup avec un master spécialisé en design et en production digitale. 

Ce que j’imagine aussi et c’est le cas d’ailleurs pour tous les métiers au sein des agences digitales, c’est que comme les choses évoluent vite, c’est un milieu qui bouge tout le temps.

Faut-il tout le temps se remettre à jour des nouvelles tendances ? 

C’est indispensable et c’est ce qui fait que c’est un métier qui reste passionnant la moitié des années très bien merci beaucoup de nous avoir répondu par téléphone Pauline.

Enfin, dans cette dernière section, Jonathan KIL-FLO nous fera découvrir en direct l’offre de formation proposée par le Lycée Polyvalent Victor Anicet en matière de digital.

Ce qui nous amène à vous Jonathan KIL-FLO, professeur référent numérique au Lycée Polyvalent Victor Anicet où on forme entre autres des futurs designers UX/UI.

D’abord, pouvez-vous nous présenter le LPO Victor Anicet, à qui s’adressent les formations dispensées dans cet établissement ?

Bonsoir à tous, Bonsoir aux auditeurs. On rappelle que cet établissement est situé à Saint Pierre. Donc effectivement, le LPO Victor Anicet a une histoire assez atypique puisque c’est un lycée qui aurait dû fermer complètement. Et en fait, les enseignants se sont battus pour qu’il soit requalifié en lycée dans un premier temps du numérique, et ensuite en lycée, des métiers d’arts appliqués, du design et de la communication multimédia.

Donc c’est un lycée qui a évolué et qui propose aujourd’hui donc tous les métiers qui sont liés à la création que ce que ça aille, de la création de la communication visuelle en passant par la création d’espaces, également l’aménagement d’espaces verts, l’architecture et le design d’espace. 

Nous avons évoqué ce soir différents métiers dans une agence de communication digitale. Y a-t-il des formations dispensées au LPO Victor Anicet qui permettent de se former à certains de ces métiers ? Quelles formations pour quels métiers ? 

Alors, on commence par le CAP, donc les toutes premières formations vraiment dédiées à la pratique autour de la signalétique et de la conception graphique. Ensuite, on peut évoluer vers un bac professionnel avec ce qu’on appelle la communication plurimédias.

On peut aussi poursuivre après en DNMAD donc Diplôme National des Métiers d’Art et du Design. C’est une formation supérieure après le bac qui là est spécialisée dans le graphisme et dans les médias numériques et l’image.
Pour la partie plutôt espace on a le bac professionnel merchandising visuel. 

Ensuite on a le DNMAD espace avec une spécialité sur l’espace éphémère et les espaces pérennes.

Alors DNMAD, est-ce que vous pouvez expliquer ce que c’est ?

Alors DNMAD, c’est un nouveau diplôme, c’est en fait, une réforme des formations supérieures en arts appliqués. D’accord, donc, c’est le diplôme national des métiers d’art et du design. C’est un diplôme spécialisé dans la formation autour des métiers des arts appliqués, qu’on appelle maintenant le design.

Et en fait, pour revenir simplement pour donner une petite définition quand même du design, c’est que le designer est avant tout un producteur de concepts, c’est-à-dire c’est quelqu’un qui va repenser l’environnement dans lequel il est à partir d’un outil. 

Donc ça peut être l’espace, ça peut être aussi la communication, le graphisme, voilà.

Et l’objectif pour nous dans ce lycée, c’est de former des jeunes dans notre territoire et de leur donner une identité finalement, parce que sur Internet aujourd’hui, on voit énormément de choses qui sont produites. 

Le contenu est très divers et on a une perte d’identité finalement, il y a quelque chose qui est très homogénéisé et l’intérêt, c’est vraiment de donner à ces jeunes une culture visuelle basée sur leur territoire pour qu’il puisse rayonner à l’international. 

 

Après être diplômés du LPO Victor Anicet, les jeunes s’insèrent-ils directement dans le monde du travail ?

Des études complémentaires sont nécessaires notamment pour les métiers effectués en agence de communication digitale ?

 

Alors en fait, il y a plusieurs possibilités parce le DNMAD est un grade de licence, donc, c’est-à-dire à dire qui donne un bac +3.
On a des élèves qui s’insèrent directement dans la vie professionnelle mais tout dépend du projet. 

Parce que c’est vrai que la spécialité des formations design, c’est qu’on s’adapte aussi au projet du jeune, c’est-à-dire qu’on a dix élèves, par exemple dans une classe. 

La formation, c’est plutôt quinze élèves par niveau et en fait, on a quinze projets complètement différents.

On a des élèves qui vont devenir UX designer. On a des élèves qui vont plutôt devenir graphiste. On en a d’autres qui vont se réorienter vers le marketing digital. Ça peut vraiment changer. Et donc ceux qui veulent plutôt se spécialiser dans d’autres formations après le bac +3, ils peuvent poursuivre en master.

La troisième année de DNMAD est en alternance. Déjà pour qu’il puisse avoir de l’expérience professionnelle sur le terrain. 

Voilà, c’est vrai que c’est un lycée très, très dynamique. Je précise au passage vous avez des élèves qui sont allés au festival d’Angoulême au festival de la BD, par exemple.

Il s’y passe des choses très, très intéressantes, dans la mode aussi. 

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